vendredi 25 novembre 2011

HAINE

Nous sommes le vingt-quatre Novembre de l'an deux mille-onze, il est vingt heures et trois minutes, le fuseau horaire de Jérusalem étant UTC+3 GMT par rapport à ma géolocalisation, cela signifie qu' il y a approximativement deux-milles et onze ans, dix-sept heures et trois minutes, dans la banlieue de Nazareth, un homme que je ne connais pas personnellement, sortait de l'appareil vaginal maternel dans une grange et bouleverserait à jamais le système de repérage des dates en fonction du temps, communément appelé "Calendrier".
José est un autre homme que je ne connais pas personnelement, mais, par des accumulations de hasards et de probabilité, cet homme est sorti de l'appareil vaginal maternelle de telle sorte qu'il se retrouve aujourd'hui, le vingt-quatre Novembre de l'an deux mille-onze à vingt heures et quatres minutes, dans un espace temps proche du mien. Cela si l'on considère le présent comme une Période qui se déroule actuellement et non comme un mot masculin synonyme de cadeau, offrandes et Bakchich,
Comprenant les jeux de mots, nous pouvons donc dire qu' aujourdhui est un jour difficile, bon à aller se saouler la gueule au bistrot du coin.
Car José ne bouleversera probablement jamais le calendrier qui est un système de repérage des dates en fonction du temps souvent décoré de photographies d'individues feminin de type dénudée dont un des usages principal est d'embellir l'intérieur des habitacles des camions.
José aime les calendriers car il conduit un camion dans la rue perpendiculaire à mon domicile. Par contre, José ,qui aime pourtant les camions et les calendriers n'aime pas les systèmes de repérage des dates en fonction du temps, car c'est une phrase compliqué. Ce qui est un non-sens. Mais de cela, José s´en bat la race car il klaxonne une gonzesse qui traverse la rue perpendiculaire à mon domicile. Ce qui m'agace, car bien que moi aussi, par une accumulation de hasard et de probabilité, j'aime les gonzesses, je n'aime pas les gens qui klaxonne dans la rue perpendiculaire à mon domicile, car j'aime le silence quand il me permet d'entendre les oiseaux chanter. ce qui est aussi un non-sens, car par définition, le silence est silencieux, mais ça aussi, je m'en bat la race. Pas parce que j´klaxonne les gonzesses de mon gros camion, mais parcequ' aujourdhui, qui est un antonyme de demain, mais qui est aussi un jour ensoleillé, j'ai décidé de ne plus aimer les sales routiers qui conduisent des camions dans la rue perpendiculaire à chez moi.